Après une très longue phase d’accès anticipé, Rennsport passe officiellement la seconde. La simulation développée par Competition Company sort ce 13 novembre sur PC, PS5 et Xbox Series, avec un contenu enrichi, un mode carrière, un multijoueur jusqu’à 24 joueurs et un crossplay total. Une arrivée ambitieuse sur un terrain déjà bien occupé.
Dans l’univers du jeu vidéo, l’accès anticipé permet de tester un titre encore en développement. Une formule courante sur PC, mais qui s’éternise parfois. Rennsport en est un exemple : longtemps en « early access », la simulation pilotée par Competition Company passe enfin au statut de version complète ce jeudi 13 novembre. Elle quitte donc son statut expérimental et s’invite officiellement sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC.
Cette sortie de Rennsport est une bonne nouvelle pour un jeu qui a fédéré, dès ses débuts, une communauté de simracers, de streamers et d’équipes eSport séduits par son orientation très compétition. Avec l’édition consoles, NACON – éditeur des versions PS5 et Xbox – confirme sa volonté d’installer Rennsport comme une référence dans la catégorie. Mais ça ne sera pas facile. Certes Rennsport repose sur l’Unreal Engine 5 et exploite la photogrammétrie pour reproduire mécaniques et circuits avec précision. Plusieurs constructeurs officiels ont d’ailleurs signé comme Porsche, BMW, Audi, Mercedes-AMG, et Hyundai entre autres. Mais sur PC, le jeu devra s’imposer face à des mastodontes largement installés – iRacing, Assetto Corsa Competizione, rFactor 2 – et à lire les premiers retours, il y a encore du travail en ce qui concerne certains détails graphiques et la gestion de l’IA. Un prochain test nous permettra d’en savoir plus.
Rennsport, un contenu 100 % compétition : 19 voitures et 14 circuits au lancement
Contrairement à Gran Turismo 7 ou Forza Motorsport, Rennsport se concentre exclusivement sur la course, sans la moindre voiture de route. Le lancement réunit 19 modèles de compétition modernes : GT3, GT4, prototypes d’endurance, monotypes (dont la Porsche 911 GT3 Cup) et même quelques hypercars.
Côté environnements, 10 circuits réels scannés au laser sont proposés, dont Monza, Spa-Francorchamps, le Nürburgring GP, Fuji Speedway ou Road Atlanta, auxquels s’ajoutent 4 tracés fictifs créés par la communauté. La mythique Nordschleife n’est en revanche présente que dans l’édition Deluxe, vendue 79,99 €. Cette version comprend également les deux premiers DLC (qui seront payants pour les acheteurs de l’édition Standard), 1 100 REN$, des livrées exclusives, ainsi que deux modèles spéciaux : la Porsche 911 GT3 R Rennsport et la Ford Mustang GT3.
L’édition Standard est affichée à 59,99 €.
Crossplateformes total et progression unifiée : la vraie singularité de Rennsport
L’un des points forts du jeu est son écosystème unifié. Rennsport autorise un crossplay complet entre PC, PS5 et Xbox Series, pour des courses réunissant jusqu’à 24 pilotes sur des serveurs régionaux. Autre avantage : la progression partagée. En se connectant avec son compte Rennsport, le joueur peut basculer d’un setup PC équipé d’un volant à une session console sur canapé sans perdre ses statistiques, ses réglages ou ses classements. Seule exception : les achats payants ne sont pas transférés entre plateformes. Une application mobile complète l’écosystème et permet de consulter statistiques, classements, événements et profil de pilote.
Des modes classiques, mais une ambition eSport
S’il ne réinvente pas le genre, Rennsport couvre :
- mode Championnat pour progresser en solo,
- contre-la-montre pour travailler ses chronos,
- courses rapides,
- multijoueur structuré avec affrontements régionaux et championnats communautaires.
Le jeu mise surtout sur sa scène compétitive : le championnat R1 est déjà en place et s’invite dans les grands rendez-vous comme l’Esports World Cup. Cette orientation sera renforcée par une politique de DLC réguliers. Deux packs sont déjà annoncés : Endurance Classics d’ici la fin 2025 et Touring Classics début 2026. Enfin, une version compatible VR est prévue ultérieurement.
